Comment fabriquer un stickers?
Lors de l’achat d’un sticker, il est naturel de se demander comment il a été conçu. Découvrez les différentes étapes de fabrication, de la création graphique à la préparation finale pour la pose.
Les étapes clés de la fabrication d’un sticker
- 1) Création graphique : donner vie à un sticker unique
- 2) Impression et découpe du sticker
- 3) Échenillage : une étape minutieuse
- 4) Préparation pour la pose avec un film de transfert
1) Création graphique : donner vie à un sticker unique
Tout commence par une idée, matérialisée sous la forme d’un dessin, d’une illustration ou d’un montage photo. Les graphistes et illustrateurs jouent un rôle essentiel : ils transforment des concepts en visuels uniques. En utilisant des logiciels comme Photoshop ou Illustrator, ils créent des designs tout en respectant des contraintes techniques spécifiques.
Pour garantir la qualité visuelle et graphique de nos stickers de façon optimale,
nous vectorisons manuellement sur nos ordinateurs tous nos motifs, logos, etc....
Nous n'utilisons pas la vectorisation dynamique ( option technique proposé par notre logiciel de dessin, qui consiste à dessiner automatiquement de façon grossière un motif ),
qui fait que les lignes et courbes du motif sont dessinées de façon saccadées et disgracieuses.
QU'EST CE QUE LA VECTORISATION ?
À ne pas confondre avec la digitalisation ou la numérisation.
La numérisation désigne le processus de conversion d’une information issue d’un support physique (comme un document papier, un signal sonore ou une image) en un fichier informatique. Ce processus repose généralement sur l’échantillonnage et la conversion en pixels pour les images (raster), ou en valeurs binaires pour d’autres types de données.
La vectorisation, quant à elle, consiste à transformer une image matricielle (raster) en une image vectorielle. Une image raster est composée de pixels, chaque pixel ayant une couleur spécifique. En revanche, une image vectorielle est construite à partir de formules mathématiques décrivant des formes géométriques (points, lignes, courbes et polygones).
La vectorisation est particulièrement utile pour :
L’agrandissement sans perte de qualité, contrairement aux images raster qui deviennent floues ou pixélisées.
L’édition et la modification facile des éléments graphiques (couleur, épaisseur, courbure).
L’utilisation en impression et en découpe (logos, typographies, plans, etc.).
Il existe deux types de vectorisation :
La vectorisation automatique, réalisée par des logiciels comme Illustrator, Inkscape ou CorelDRAW, qui analysent les pixels et génèrent des formes vectorielles.
La vectorisation manuelle, qui consiste à redessiner une image à l’aide d’outils comme la plume (Illustrator) pour un rendu plus précis et optimisé.
Cette phase est cruciale, car elle permet d’explorer de nouveaux styles et de tester des idées innovantes. Certains artistes préfèrent partir d’un croquis réalisé à la main avant de le finaliser sur ordinateur, tandis que d’autres travaillent directement en numérique.
Le secret d’un bon sticker réside dans l’originalité du design. Chaque artiste y imprime sa sensibilité, sa créativité, et son style distinctif.
Ci-dessous 2 images, montrant la différence entre la vectorisation manuelle et la vectorisation dynamique(automatique).
2) Impression et découpe du sticker
Une fois le visuel finalisé, place à l’impression et à la découpe. Ces tâches sont principalement automatisées grâce à des machines spécialisées. Un traceur numérique grand format imprime le design sur un film adhésif spécifique. Pour découper le sticker selon des contours précis, une machine appelée plotter de découpe est utilisée. Bien que les machines fassent la majeure partie du travail, il faut des compétences techniques pour maîtriser l’équipement et choisir le bon type de support adhésif. Le choix du matériau dépend de l’usage prévu du sticker : intérieur, extérieur ou une surface spécifique.
3) Échenillage : une étape minutieuse
L’échenillage consiste à enlever les parties inutiles de l’adhésif. Cette étape demande patience et précision. À l’aide d’un crochet ou d’une pince à écheniller, le professionnel finalise le sticker. Plus le design est complexe, plus cette opération est longue.
La vectorisation manuelle garantit des lignes fluides et un rendu de haute qualité, bien supérieur à celui obtenu par vectorisation automatique. Cette attention aux détails fait toute la différence.
4) Préparation pour la pose avec un film de transfert
Le sticker prêt, il reste encore une étape essentielle : l’application du film de transfert. Ce film, souvent en papier ou en plastique transparent, permet de déplacer le sticker depuis son support d’origine jusqu’à la surface finale sans déformer le design.
Chaque sticker demande un type de film adapté selon la taille et la finesse des éléments du visuel. Une bonne connaissance des différents films de transfert est donc primordiale pour garantir une application facile et un résultat professionnel.
Sans ce film, poser des lettres ou des motifs complexes un par un serait impossible. Il facilite la pose tout en assurant un rendu net et homogène sur votre support.
Si cette image vous intéresse, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous:
Stickers SILHOUETTE GIRL SURF 974
Un savoir-faire artisanal et technique
La fabrication d’un sticker, bien qu’elle paraisse simple en théorie, repose sur un savoir-faire combinant créativité, maîtrise des outils numériques et habileté manuelle. Chaque modèle, surtout les plus complexes, est le fruit d’un travail minutieux où chaque étape compte. Vous savez désormais tout sur le parcours fascinant d’un sticker mural, de l’idée initiale à la décoration de votre intérieur.